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#HMSFFF Challenge #3

Déjà 3 mois de Hold my SFFF Challenge ! On se retrouve comme d’habitude pour le bilan lecture de ce mois d’août dont le thème était : « Avec ta bite et ton couteau » – Post Apo !

Le Hold my SFFF Challenge, kézako ?

Le Hold My SFFF (pour Science-Fiction, Fantasy, Fantastique) Challenge est un défi de lecture sur an. Chaque mois, un thème est proposé avec une sélection de romans sélectionnées par Charmant-petit-monstre et Prettyrosemary, qui sont à l’initiative de ce challenge.

Le but ? C’est très simple, lire, découvrir et partager ses lectures sans aucune modération pendant un an. Un bon moyen de diversifier sa bibliothèque en somme. Si vous avez raté un mois, retrouvez tous les articles ici !

Pour le mois d’août, le thème c’était : « Avec ta bite et ton couteau » – Post Apo.

Les titres proposés étaient les suivants :

  • Le Dernier Homme de Margaret ATWOOD
  • Celle qui a tous les dons de M.R CAREY
  • Pariz de Rodolphe CASSO
  • Un éclat de givre d’Estelle FAYE
  • Feed de Mira GRANT
  • Dans la forêt de Jean HEGLAND
  • La route de Cormac MCCARTHY
  • Station Eleven d’Emily ST JOHN MANDEL
  • Les étoiles s’en balancent de Laurent WHALE
  • La guerre des mondes de H.G. WELLS

Mes lectures

Comme le mois dernier à l’exception de La Guerre des mondes, je ne connaissais pas grand-chose dans cette liste.

Pour commencer, j’ai décidé de lire Le Dernier Homme de Margaret Atwood. Découverte avec sa célèbre dystopie The Handmaid’s Tale, c’est une autrice dont j’apprécie beaucoup le style et la façon de raconter une histoire.

Dans Le Dernier Homme, on suit l’histoire de Snowman, anciennement Jimmy et comment le monde en est arrivé là où il en est. A travers les états d’âme de ce personnage à bien des égards très attachant, on apprend comment est le monde mais surtout, comment il est devenu ce qu’il est.

Snowman cohabite avec une nouvelle espèce humanoïde qu’il appelle les Crakers. Ce nom vient de leur créateur : Crake. Les animaux qui peuplent ce nouveau monde (des espèce hybrides comme les porcons ou les louchiens), sont appelés les enfants d’Oryx. On suit Snowman et son combat pour survivre dans un environnement où l’homme, au sens d’homo sapiens sapiens, n’a plus vraiment sa place.

J’ai beaucoup aimé ce livre et la façon dont il est construit. Les incessants va et vient entre le passé et le présent donne du rythme à l’ensemble. L’autrice prend le temps de développer chacun des personnages (qui sont peu nombreux il est vrai). Une sorte d’impatience de connaître le fin mot de l’histoire naît au fil des pages. Fait intéressant, les personnages ne sont ni totalement bons ni totalement mauvais. Le monde n’est pas manichéen, il est fait de nuance de gris.

Résumé :

Un monde, le nôtre, dans un futur pas si lointain… Un monde dévasté à la suite d’une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l’ensemble de l’humanité. Esseulé au cœur de cet enfer aseptisé et visionnaire, digne de 1984 et d’Orange mécanique, un homme, Snowman, est confronté à d’étranges créatures génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race d’ « humains » programmés pour n’être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d’y perdre son âme…

Une fois Le Dernier Homme terminé, je me suis lancée dans La guerre des mondes de H.G. Wells. Un classique une fois encore. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas lu et c’était un plaisir de le redécouvrir.

Dans la Guerre des mondes, on suit le narrateur suite à l’atterrissage de drôles de vaisseaux venus de Mars. On est plongé dans une invasion qui a lieu en Angleterre à la fin du XIXème siècle. Ces martiens possèdent des technologies de loin supérieures à celles des terriens ce qui provoque un mouvement de panique sans précédent.

C’est intéressant de lire ce livre maintenant que nous avons envoyé des robots sur Mars et savons que des formes de vie comme évoquées dans La Guerre des mondes sont tout à fait impossible ou tout du moins, improbable.

Ce que j’apprécie dans ce livre, c’est la faculté de H.G. Wells de tenir son lecteur en haleine. A force de description (les adaptations cinématographiques de SF ne courrait pas les rues en 1898), il crée une ambiance de suspens. On veut en savoir plus autant sur les martiens que sur leur technologie. D’ailleurs la fin, géniale, est un véritable plot-twist.

Résumé :

Je voyais maintenant que c’étaient les créatures les moins terrestres qu’il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d’un grand corps rond, ou plutôt d’une grande tête ronde d’environ quatre pieds de diamètre et pourvue d’une figure. Cette face n’avait pas de narines – à vrai dire les Martiens ne semblent pas avoir été doués d’odorat – mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux.
La guerre des mondes est un récit passionnant qui relate l’invasion de la Terre par des Martiens. C’est un témoin extérieur qui nous montre le désarroi et la lutte désespérée des hommes face à un cataclysme directement sorti de l’enfer. Si les Martiens sont d’abord présentés comme des êtres faibles (la gravité terrestre, trois fois plus forte que celle de Mars, les empêche effectivement de se mouvoir rapidement), ils ne vont pas tarder à dévoiler leur puissance, qui n’aura d’égale que leur cruauté.

J’ai fait une petite pause ce mois-ci à partir du 20 août pour me plonger dans Lolita de Vladimir Nabokov. Je pense que sur août j’aurai pu lire 3 ou 4 livres en rapport avec le thème mais je n’en avais pas envie. On verra en septembre !

On se retrouve le mois prochain autour du thème de septembre : Litté Jeunesse – « La fougue de la Jeunesse » !

N’hésitez pas à rejoindre le mouvement du Hold My SFFF Challenge !

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