Asie,  Japon

Hiroshima

Après 5 nuits à Kyoto, nous voilà repartis dans le shinkansen pour nous rendre à Hiroshima ! Pour cela, il nous faut faire un arrêt à Shin-Osaka. Le trajet nous a pris un peu plus de 2 heures car on avait vu large au niveau de la correspondance.

Aller à Hiroshima était pour moi une évidence quand nous avons décidé de partir au Japon pour notre voyage de noces. Ma sœur y avait été lors de son voyage et m’avait dit que ça valait le coup. Et elle avait raison.

Hiroshima – Le château

Pour commencer notre visite d’Hiroshima, nous avons décidé de nous rendre au château. C’est très intéressant à faire. En effet, on y découvre l’histoire de la ville et son évolution au cours des siècles. C’est une ville avec une histoire très riche à travers les siècles. Dans le musée du château, on peut voir des armures et sabres japonais. L’histoire récente de la ville n’étant jamais bien loin, on trouve dans le parc un eucalyptus et un saule qui ont survécu à la bombe atomique. L’épicentre de la bombe est assez proche du château. Ce dernier a d’ailleurs été rasé lors de cet épisode et a été reconstruit.

Le mémorial de la paix et le musée

Ensuite, nous nous sommes rendus dans le parc du mémorial de la paix où on trouve le dôme de Ganbaku ou dôme de la bombe A. Ce dôme est un des rares vestiges des dégâts de la bombe à Hiroshima. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a été conservé à l’identique. La bombe est tombée à 130 mètres de cet édifice. Sa conservation s’explique par le fait qu’il a subi le souffle de la bombe quasiment à la verticale. De plus, il n’était pas en bois contrairement à la plupart des habitations et constructions de l’époque.

A proximité du dôme, il y avait un vieux monsieur avec une pancarte expliquant qu’il était un survivant in-utero de la bombe atomique. Sa mère a subi les radiations quand elle était enceinte de lui et son père était présent à Hiroshima mais n’en a jamais parlé. Il est présent tous les jours sauf s’il pleut. Il a à cœur de partager son histoire et de transmettre le message « No more Hiroshima ».

Après nous être baladé dans le parc, nous sommes allés au musée. Ce musée est absolument à faire. Il est dur, vraiment très dur. Mais, il vaut le coup. Il faut prévoir du temps également car c’est un cheminement assez long.

La ville

Après un saut dans l’histoire récente de la ville, nous sommes partis nous balader dans les rues commerçantes d’Hiroshima. Hiroshima est la ville que j’ai préféré au Japon. L’atmosphère de cette ville est incroyable. On s’y sent bien. C’est une ville où on trouve également beaucoup de boutiques de mariage. On a du en voir une dizaine.

Le soir, on a croisé beaucoup de monde qui déambulé ou chercher un endroit pour manger. D’ailleurs, si vous êtes de passage à Hiroshima, il y a un excellent restaurant de sushis. Ce restaurant est tenu par un couple de personnes âgées (chose assez courante au Japon où la population senior est parfois obligé de travailler pour survivre). Ils sont généreux et à un prix tout à fait correct. Par contre, ils ne parlent pas anglais. Nous nous sommes donc débrouillés avec nos notions de japonais et des outils de traduction.

Miyajima

Pour notre 2ème journée à Hiroshima, nous nous sommes rendus sur l’île de Miyajima. Il y a des ferrys qui partent en moyenne toutes les 20 minutes à peu près. Attention, un des ferrys se paie grâce à la carte suica (équivalent du navigo) et un est gratuit avec le JR Pass.

Miyajima est un des endroits les plus visités du Japon. Pour le coup, en basse saison, il n’y avait pas grand-monde et pas grand-chose d’ouvert non plus. Mais, ce n’était pas grave car nous avons vraiment pu profiter. Cette île est célèbre notamment pour son temple et torii dans l’eau.

Comme à Nara, on y trouve des animaux en liberté. Cette fois, ce ne sont pas des daims mais des biches. Sur Miyajima, on peut déguster la spécialité locale : l’huître sous différentes formes. Pour le coup, je n’aime pas trop ça mais V. en a goûté en tempura et a beaucoup apprécié.

Sur l’île, on peut faire une super randonnée : l’ascension du mont Misen. Attention, il y a 500 mètres de dénivelé. Pensez à prévoir de bonnes chaussures et de l’eau. Bref, ne faites pas comme nous, anticipez. Bien que le chemin soit aménagé pour le plus grand nombre, c’est une sacrée ascension. On doit monter de nombreux escaliers aux marches très irrégulières pour atteindre le sommet.

Mais cela vaut le coup car la vue au sommet est très belle. Une fois montés, il faut redescendre. Je dois reconnaître que la descente a été beaucoup plus difficile pour moi que la montée. J’en aurai pleuré tellement j’avais mal aux jambes. Mais, c’était une chouette balade. Il faut compter à peu près 3 heures pour la faire (ascension et descente). Pour redescendre, nous avons pris un chemin différent qui nous a permis de voir le Daisho-in.

Retour à Hiroshima

La pluie est venue s’inviter donc nous sommes retournés à Hiroshima. Petit point cuisine, il existe un okonomiyaki typique d’Hiroshima. Il se prépare avec des nouilles. Contrairement à la version d’Osaka, les éléments qui le composent ne sont pas mélangés mais empilés. C’est très copieux mais très bon. C’est à tester si vous êtes de passage à Hiroshima.

Après 2 jours bien remplis, nous reprenons le shinkansen, direction : Osaka !

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