Erasmus,  Espagne

Fallas !

Et voilà, retour à la vie normale après 5 jours à entendre des pétards toute la journée, à avoir des envies de meurtre à 8h30 du matin, à vivre à 20 dans l’appartement, à rencontrer de drôles de constructions gigantesques à chaque coin de rue, à aller voir des feux d’artifices (équivalent au 14 juillet ou plus beaux encore), mais on peut le dire, on a fait les Fallas et mieux encore, on y a survécu !

Alors que sont les fallas ? C’est la fête de la ville de Valence qui s’étend sur 5 jours et propose chaque jour un petit quelque chose de spécial que ce soit des processions à la vierge (qui se caractérise par un cortège de fleurs) ou des feux d’artifices ou le dernier jour, le bûcher des fallas (et oui, en somme, on met le feu à la ville). Ce sont aussi le nom que l’on donne aux grandes structures de bois que l’on trouve un peu partout dans la ville, comme le montre ces quelques photos.

Autant vous le dire, il y en a pour tous les goûts. Ces statutes s’accompagnent de messages en valencien la plupart du temps (désolée, je n’ai pas de photos car j’avais quelques difficultés par moment à les comprendre). J’ai pu remarquer qu’elles traitaient le plus souvent d’un thème et qu’elles incorporaient la plupart du temps les falleras c’est-à-dire les femmes habillées et coiffées de façon traditionnelle et pour l’occasion. Comme la demoiselle ci-dessous:
Et disons pour résumé que pendant 5 jours, c’est la grosse fiesta partout dans la ville et ce, toute la journée. D’ailleurs, ça relève du challenge de tenir le rythme. La ville grouille de monde dans tous ces coins et recoins. Durant les Fallas, nous avons découvert que nous pouvions être pas loin de 20 dans l’appartement. Le seul bémol était que Rémy étant en stage ne pouvait pas faire la fête avec nous comme on aurait pu le souhaiter. Etait présent dans l’appartement à cette période : le frère et les soeurs de J-A, J-B, Ambre et Laëtitia ainsi qu’un de leur pote, Max avec qui j’ai passé des bons moments de rigolades que ce soit avec une barre de fer, lors de la Saint-Patrick ou simplement en faisant des jeux à boire, une belle rencontre en somme, des amis de notre chère maîtresse Tati qui étaient toutes très sympas, des amis de Mayeul avec qui j’ai un petit peu discuté et à la fin, un ami de Dominik. Et oui, ça en fait du monde !
Durant ces 5 jours, j’ai multiplié les escapades photos à la recherche de ces fameuses Fallas un peu partout mais j’ai aussi souffert d’une certaine agoraphobie regardant la quantité de personnes présentes à tous les coins de rues. C’était un peu un Lille 3000 ou une braderie de Lille de 5 jours, ça vous laisse imaginer les difficultés que l’on pouvait avoir à se frayer un chemin dans la foule. Néanmoins, l’ambiance était très agréable et le beau temps au rendez-vous (j’ai pu faire quelques séances de détente/bronzette sur le toit après une bataille dans la foule pour prendre des photos).
Un autre grand événement durant ces Fallas sont les mascletas qui ont lieu tous les jours des Fallas à 14h, Plaza del Ayuntamiento. Ce sont des tonnes de poudre qui explosent, ce qui donne un sacré spectacle en particulier pour les oreilles et une sacré quantité de poussières. Le bruit des mascletas et des pétards en général durant les Fallas, donne l’impression d’être en guerre et d’entendre des bombes un peu partout dans la ville (pourtant, j’étais sûre de ne pas être en Ukraine, il faudrait peut-être que je revois ma géographie …). Néanmoins, ça reste quelque chose à faire une fois durant les Fallas mais un petit conseil prévoyez des boules quies et une bouteille d’oxygène pour respirer dans la foule (ah qu’est-ce qu’on est serré … D’accord, j’arrête).
Et voici ce qui m’a rappelé Lille 3000 et la dentelle stellaire qui menait à la gare durant toute cette période: Ruzafa et ses illuminations. Nous y avons été un soir avec Rémy, J-A, Laëtitia, Ambre, J-B et Max. On a pris une nouvelle fois un joli bain de foule mais on y a aussi vu des jeux sons et lumières vraiment sympa en particulier, un sur « Bohemian Rhasphody » de Queen. Ces illuminations portent à la rêverie et donnent un côté envoûtant à la ville.
Aprés moults et moults balades dans la ville, excursions photos, moments détentes au calme sur le toit (au calme ? Tout est relatif puisqu’il y avait des pétards H24 …), les Fallas touchent à leur fin. Comment ? C’est très simple, on met le feu à toutes les Fallas présentes dans la ville. En somme, on fait un bûcher à chaque coin de rue. C’est d’ailleurs impressionant de voir à quelle vitesse ces structures peuvent brûler malgré leur taille. Avec Rémy, nous sommes allés voir une Falla qui se trouvait près de notre appartement et donc où il y avait un peu moins de monde que si nous étions allés dans le centre ville. Nous avons d’ailleurs eu un coup de chaud lorsqu’une grande partie de la Falla est tombée et a fait reculé tout le monde (un peu dans le genre RUN FOR YOUR LIFE !), mais sinon, c’était vraiment très joli à voir et le feu à ce pouvoir hypnotique qui vous donne envie de rester l’observer pendant des heures.
Et voilà, pour finir ce petit (long) article sur les Fallas, je vous mets des photos des quelques feux d’artifices où je suis allée et qui m’ont pour la plupart (si on fait exception de celui qui devait être « splendide et magnifique) éblouie).
Maintenant, Valence a repris son rythme normal, les pétards ne font plus la loi du sommeil des uns et des autres (et c’est tant mieux !). Je pense que c’est quelque chose à faire et à voir au moins une fois dans sa vie, je souhaiterai y retourner un jour pour photographier les nouvelles Fallas et revoir toutes ces choses qui rendaient Valence encore plus féérique qu’elle ne l’est déjà.

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