Siffler en travaillant …
Holaaaa !
Alors aujourd’hui, j’ai envie de parler un peu plus de mon stage. Cela fait deux mois que je travaille pour l’université dans le « Servei de Biblioteques i documentacio » qui se trouve dans la bibliothèque historique en plein centre ville. Je vous avoue qu’il y a pire comme situation car le cadre est génial.
Je pense que le fait de faire un stage ici à Valence est l’une des choses les plus enrichissantes de mon Erasmus. Bien sûr, le fait de rencontrer des gens de tous les horizons que ce soit à la fac, en soirée, grâce aux uns ou aux autres est réellement génial, mais travailler dans un pays étranger l’est tout autant voire par certains côtes encore plus.
Par moment, c’est un petit peu compliqué car les français et les espagnols ne travaillent pas vraiment de la même manière ou en tout cas dans le service où je travaille, les différences sont frappantes. En effet, l’organisation du temps de travail est différent. Cela est du à la présence de l’almuerzo vers 11h – 11h30. A cette heure là, le service se vide, à tel point que l’on est plus que 2 ou 3 derrière nos ordinateurs. Au début, c’est un peu pertubant mais on s’y fait rapidement et on pense à demander des informations à son tuteur avant la pause.
Néanmoins, l’un des plus gros avantage de ce stage est la diversité des taches à effectuer. En effet, je travaille dans le service qui s’occupe de la gestion des documents anciens (du XVème au XXème siècle) ainsi que de la digitalisation et de la mise en « Open Access » sur le serveur Roderic de la fac, section SOMNI (http://roderic.uv.es/handle/10550/43 allez va faire un petit tour pas mal des dernières actualisations c’est moi qui les ai faites !). L’outil informatique est donc mon meilleur ami (tout comme mon pire ennemi quand il décide de ne pas fonctionner).
Ce stage me permet de découvrir une toute autre approche de ce que j’étudie. De plus, le service est dynamique et il existe une grande intéraction entre les différentes personnes travaillant dans ce bureau, ce qui me permet de m’enrichir d’un point de vue linguistique et culturel. Il existe aussi des relations entre la bibliothèque et la BNF par exemple ce qui me donne le rôle de correctrice de fautes de français. L’ambiance est bonne et les gens sont curieux d’apprendre des choses sur la France et le Nord qu’ils ont tendance à limiter à la Bretagne ou la Normandie. J’ai des fois l’impression que pour les espagnols, il n’existe rien au-dessus de la Normandie. Et j’ai pu remarquer que le film « Bienvenu chez les Ch’tis » est un film très apprécié par ceux qui l’ont vu.