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Harry Potter de J. K. Rowling

Qui ne connait pas Harry Potter, le petit sorcier à lunettes et à la cicatrice en forme d’éclair ? Sans avoir lu les livres, il est fort probable que vous connaissiez sa frimousse sous les traits de Daniel Radcliffe, qui l’a interprété dans les 8 films que compte l’adaptation cinématographique. Ces 7 livres ont eu un impact non négligeable dans ma vie de lectrice et c’est pourquoi j’ai envie d’en parler ici.

Harry Potter, jeune garçon de 11 ans, reçoit une lettre de la très célèbre et prestigieuse école de sorcellerie de Poudlard. Petit hic, il n’a aucune idée qu’il est en réalité un sorcier et un sorcier des plus célèbres car il est celui qui a survécu à Vous-Savez-Qui. Dans cette saga, on suit l’évolution de ce jeune garçon mais aussi de ses deux acolytes : Hermione Granger, sorcière surdouée issue d’une famille de moldus (de non-sorciers pour les non-initiés) et Ron Weasley, 6ème enfant d’une famille de sorciers de 7 enfants, désireux de faire ses preuves. Les trois compères évoluent au fil des livres jusqu’à devenir des adultes ou presque. Cette saga, j’ai grandi avec elle et je pense que c’est pour cela qu’elle est toujours importante dans ma vie.

Je me souviens d’avoir écrit ce qui aujourd’hui serait une fan fiction à l’âge de 11-12 ans sur cet univers (j’ai malheureusement perdu la disquette, oui, j’avais tout enregistré sur une disquette à l’époque parce que j’avais pas de CD). J’étais et je suis toujours dans un sens, fascinée par le monde que J.K. Rowling a créé. Rêver de magie m’aide à m’évader et c’est ce que les livres de la sage Harry Potter m’ont toujours apporté : un moyen de m’évader, de partir loin de la vie de tous les jours et me retrouver dans un univers où je n’étais pas moi mais un sorcier ou une sorcière capable de défier et de combattre les forces du mal.

J’ai relu cette saga il y a quelques mois et j’ai trouvé intéressant de redécouvrir ces livres que j’avais pour certains, déjà lu une dizaine de fois. Mon regard était complétement nouveau, surtout sur les derniers. J’ai d’ailleurs, été un peu déçue par la fin de la saga mais ça c’est une histoire de goût et d’attente en tant que lecteur. Dans tous les cas, je considère cette œuvre comme fascinante et particulièrement riche. Je vous vois, au fond, là-bas, en train de dire : « Mais ce n’est pas Tolkien ». Non ce n’est pas Tolkien, c’est beaucoup plus accessible que Tolkien car on va pas se le cacher, pour lire Tolkien, il faut s’accrocher à ses chaussettes et accepter les pages et les pages de descriptions minutieuses du monsieur. Comme je l’ai écrit dans un précédent article, j’adore Tolkien donc cet aspect ne me dérange pas mais je peux comprendre qu’on apprécie que moyennement voire pas du tout la description. Au moins, Harry Potter est plus rythmé et s’adresse également à un public plus jeune et aussi peut-être plus diversifié.

Le fait d’avoir grandi avec eux joue également un grand rôle dans mon attachement à cette œuvre. En effet, lors de la sortie des livres et peut-être plus particulièrement, au moment où je les ai lu, j’avais à peu de choses près le même âge que les personnages. L’identification était donc très facile. Cet aspect m’a beaucoup aidé à rentrer dans l’histoire et a beaucoup joué sur mon envie de découvrir la suite de l’histoire à chaque nouvelle parution. Une nouvelle année à Poudlard, c’était de nouvelles aventures, un échappatoire de la réalité et replonger dans un monde que je voulais réel (un peu comme les licornes quand j’avais 7-8 ans). Je voulais que la magie fasse partie de ma vie et moi aussi, à l’instar du petit sorcier à lunettes, je voulais vivre des aventures palpitantes, sauver le monde et me battre contre les méchants.

Bon j’avoue, j’ai toujours eu un faible pour les méchants, donc j’ai jamais trop su si je voulais être chez les gentils à 100%. Je pense que j’aurai aimé être une méchante repentie genre une espèce de Bellatrix (personnage qui me fascine) en un peu moins barjo qui réalise qu’elle a mal agi et fait tout pour se racheter. Ou juste une méchante, je sais pas. Même aujourd’hui, j’hésite toujours. De toute façon, selon Pottermore, je suis une Serpentard donc bon, la probabilité pour que je fasse partie des méchants est relativement élevée (même si les Serpentards ne sont pas tous des méchants). Dans cette saga, le grand méchant c’est Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom (nom d’une truite c’est vachement long à écrire) aka Voldemort. C’est un sorcier avec de très grands pouvoirs qui s’impose aux autres par la terreur et la mort (ouais, c’est pas très Peace&Love tout ça) et qui cherche à remodeler le monde des sorciers à sa façon. Il n’a aucune considération pour autrui et tout ce qui l’intéresse c’est sa propre survie et le pouvoir. Pour survivre, il est prêt à tout, comme le démontre la saga. A ses côtés, on retrouve les mangemorts, ses serviteurs et ils ne sont pas mal non plus. Certains en tiennent une sacrée couche et d’autres, on se demande comment ils en sont arrivés là.

Chez les gentils, nous avons notre trio fétiche et également de nombreux autres personnages qui viennent contrebalancer les forces du mal. Si Voldemort est le sorcier noir, Dumbledore nous est présenté comme le sorcier blanc. A l’instar de Voldemort qui jouit d’une certaine réputation, Dumbledore est présenté comme le plus grand sorcier de tous les temps. En opposition à Voldemort, il semble se préoccuper des autres et cherche la paix entre les sorciers (et les moldus). Sans rentrer dans les détails afin d’éviter de spoiler, c’est un personnage plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord et bien plus que le simple directeur de Poudlard. A ses côtés et au côté de nos trois héros, on retrouve des personnages haut en couleur comme Tonks (qui est une de mes préférées avec Sirius), ou les jumeaux Weasley et d’autres plus sérieux comme Rémus Lupin, Maugrey Fol Oeil.

Bref, les personnages sont riches et variés. On regrette parfois de ne pas en savoir plus sur certains mais c’est toujours le cas dans les livres, on ne peut pas s’attarder sur l’histoire de chacun. Quand au monde de JK Rowling, il est également riche même s’il a tendance à se limiter au château et ses alentours directs dans la plupart des livres (je sais c’est normal, on suit l’histoire d’un écolier mais il n’empêche que). J’aurai aimé en voir plus du monde magique. Alors je sais que Pottermore est une mine d’or d’informations à ce sujet mais j’aurai vraiment voulu plus d’informations dans les livres en particulier sur les autres écoles de magie dans le monde et la séparation entre le monde des sorciers et celui des moldus. Ces thèmes sont abordés bien évidemment mais à mon sens, ils ne sont que survolés ce qui est bien dommage. J’avoue que sur ce sujet, j’aime bien le film Les Animaux Fantastiques.

L’aspect multi-supports d’Harry Potter est lui aussi très intéressant car cela rend la saga d’autant plus accessible. Vous n’aimez pas lire ? Vous avez 8 films pour connaître l’histoire du petit sorcier à lunettes. Ces adaptations sont plus ou moins fidèles (et bonnes) en fonction du chapitre abordé mais ça reste un bon moyen de connaître l’essentiel de l’histoire (surtout si on a la phobie des mots). Comme je l’ai déjà précisé le site Pottemore est très intéressant à consulter par simple curiosité ou parce que vous êtes un fan incontesté de la série car JK Rowling y dépose quelques textes afin de peaufiner notre connaissance du monde des sorciers.

Bref, cette saga s’adresse aux petits comme aux grands. Chacun peut y trouver quelque chose d’intéressant à condition de se laisser emporter dans le monde magique que JK Rowling a créé.

 

 

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