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L’été, le bon moment pour profiter des festivals

L’été ça rime avec festivals (oui bon, pas vraiment mais vous aurez compris l’idée) ! C’est quoi votre festival préféré ? Vous êtes plutôt petit ou gros festival ? Rock, pop, électro’, métal, classique, celtique ? Où est-ce que vous allez en festival ? Avec qui ? Bref, j’avais envie de vous parler de musique, de festivals et de l’été alors c’est parti mon képi (RPZ l’autobus à vapeur !)

L’été c’est toujours une période qu’on attend en trépignant et ce, quelque soit l’âge (bon ok, peut-être moins quand on est âgé mais quand même). C’est la période la plus chaude, la plus ensoleillée et celle où on peut profiter du plus grand nombre de festivals en France mais aussi en Europe.

Me concernant je suis plutôt tournée rock/metal et serait donc plus à même de vous parler de ces festivals là à plus ou moins grande échelle. Mais j’ai tout de même participé à une des éditions du Main Square Festival d’Arras qui propose généralement une affiche assez éclectique.

Quels festivals ?

Comme j’ai écrit plus haut, je suis plutôt rock/métal même si j’aime un peu tous les styles de musique. Le rock et le métal sont mes univers préférés. C’est donc tout naturellement que je privilégie ce type de musique quand je pars en festoch’.

Le premier festival que j’ai fait, c’était en 2009, j’avais 16 ans et c’était un festival local qui s’appelle Rock en Stock à Etaples-sur-mer (tu vois Le Touquet, célèbre station balnéaire depuis l’élection de Macron ? Bah c’est juste à côté). Je me souviens qu’à l’affiche, il y avait Black Bomb A, Gojira, Tagada Jones, Trust et j’en passe et qu’avec mes potes on était comme des petits fous de voir Gojira. C’était avant leur tournée aux Etats-Unis et c’était du pur plaisir. Ce que j’aime dans les petits festivals, c’est la proximité, le fait qu’il y ait que quelques milliers de personnes. C’est plus facile pour discuter, pour se faire des potes (d’un ou deux jours) mais aussi pour profiter du show en étant devant les scènes. Pas besoin de camper pendant des heures devant la Main. Il suffit d’arriver 20 minutes gros max. avant le concert pour être en face de la scène et à quelques mètres de cette dernière. Ce festival est devenu avec le temps une tradition puisqu’on a assisté à 6 ou 7 éditions avant d’arrêter d’y aller pour diverses raisons (la programmation, le fait de ne plus être dans la région …). Ce petit festival m’a permis de voir de nombreux artistes comme Louis Bertignac, Pigalle, Les Tambours du Bronx, Andreas et Nicolas, Ultra Vomit, Les Sales Majestés, La rue Kétanou, Kymani Marley, HK et les Saltimbanques, Mass Hysteria, L’Esprit du Clan, Omar Perry, Crucified Barbara, Les Fatals Picards, Danakil, Marcel et son Orchestre, Le Bal des Enragés, Triggerfinger, les Ramoneurs de Menhirs … Cette liste n’est bien évidemment pas complète mais ce petit festival m’a donné envie de voir d’aller dans des gros festivals mais aussi de continuer de faire des petits festivals. C’est aussi ce festival qui m’a donné envie de devenir bénévole sur un événement similaire à plus petite échelle encore mais quelle importance ? L’ambiance de festival est quelque chose d’unique, qu’on ne retrouve pas ailleurs même dans une salle de concert. Et c’est ça qui me plaît le plus.

Dans les petits festivals, j’ai également participé à 3 éditions du Het Lindeboom à Loon Plage, à côté de Dunkerque. C’est un petit festival gratuit de musique celtique qui propose des concerts mais aussi de nombreuses activités. C’est d’ailleurs, une super sortie à faire en famille, notamment avec des enfants. Grâce à ce festival, j’ai pu voir Manau, qui a marqué mon enfance. J’ai pu chanter la Tribu de Dana au milieu d’autres personnes et je dois avouer que les voir en live m’a fait un petit quelque chose.

On reste dans les festivals locaux avec le Poulpaphone et le Festival de la Côte d’Opale. Pour ce dernier, je me souviens d’avoir été à un seul concert, celui de Bénabar au Touquet mais je n’ai plus aucune idée de l’année. Pour le Poulpaphone, j’ai fait plusieurs éditions mais celles qui m’ont marquée sont celles avec Ultra Vomit et Shaka Ponk. C’est tellement jouissif de voir des groupes qu’on adore avec un comité réduit. L’ambiance était dingue alors qu’on était beaucoup moins qu’un Zenith ou n’importe quelle salle de concert dans lesquelles jouent ces groupes aujourd’hui. Bon, pour Ultra Vomit, il n’avait pas encore connu le boum de leur dernier album puisque ce concert était sur l’album Objectif Thunes mais quand même. Sur Shaka Ponk, c’était génial d’avoir l’impression de partager un moment privilégié avec le groupe. On était pas mal mais ça n’avait rien à voir avec les grandes salles dans lesquelles ils jouent d’habitude. C’est pour ça que j’aime les petits festivals de proximité si je puis dire, on peut voir des groupes autrement.

Je suis ensuite passée sur des festivals de plus grande ampleur. Le premier en question, est le Main Square Festival d’Arras en 2011. Il est parfois décrié car il lui manque l’ « âme festival » (ce que je ne conteste pas car niveau ambiance, l’édition que j’ai faite n’était vraiment pas exceptionnelle, à vrai dire, je n’ai pas retrouvé d’ambiance festival comme je m’y attendais). De plus, il y avait une pollution sonore entre les différentes scènes qui jouaient ce qui était plutôt désagréable. Mais néanmoins, j’ai pu voir (et découvrir) des groupes comme Puggy, Coldplay, PJ Harvey, Portishead ou encore I Blame Coco. C’est un festival assez éclectique et qui essaie d’en proposer pour tous les goûts. Rammstein, Gojira, Metallica ou encore Prince y ont participé.

En 2015, j’ai réalisé un rêve, j’ai fait mon premier Hellfest (et le seul à mon compteur à ce jour mais nous avons prévu d’y aller en 2019 avec V. si tout va bien). Et c’était GRANDIOSE. Alors, les puristes me diront que déjà lors de l’édition 2015, le Hellfest avait perdu une partie de son âme, parce que plus ouvert au public (ceci est une réelle réflexion que j’ai entendu sur le festival) et bla et bla et bla mais franchement, j’ai trouvé ça génial. Tout d’abord, les gens. Les metalleux ont tendance à avoir une bien mauvaise réputation (c’est moins vrai je trouve grâce à des chaînes youtube comme Metalliquoi, le documentaire Le Metal expliqué à ma mère (que ma mère a regardé d’ailleurs) ou les reportages du Petit Journal au Hellfest) mais tout de même, de nombreux clichés persistent alors que les metalleux sont le plus souvent de gros nounours qui écoutent de la musique un peu dynamique. L’atmosphère qui se dégage du Hellfest est assez exceptionnelle (à mon humble avis). Je n’ai rencontré aucun problème sur ce festival. Pas de mains baladeuses, pas de remarques sur mon physique/mes fringues, pas d’emmerdes en somme et ça, c’est plutôt cool. De plus, j’ai eu un problème de santé sur le festival (poisse power) et quand les gens s’en sont rendus compte, ils ont tout fait pour m’aider à m’extraire de la foule et ça, ce n’est pas le cas partout. Bref, les gens là-bas font que ce festival est vraiment agréable. Le billet peut paraître cher (c’est vraiment pas donné) mais la programmation vaut vraiment le coup. Une de mes fiertés est d’avoir fait découvrir Finntroll à mon père et de l’avoir entendu me dire : « C’est vraiment pas mal, tu me fileras des albums que j’écoute ça dans la voiture ». Tout le monde peut s’y retrouver. Lors de cette édition, je suis principalement restée au niveau des Main Stage et de la Warzone. Et j’ai pu voir des artistes de folie tels que Alice Cooper, Airbourne, Motorhead (RIP Lemmy), Scorpions, Slash, ZZ Top, Judas Priest et de nombreux autres. Le seul défaut est qu’il y a tellement de groupes qu’on a intérêt de prévoir qui on va voir, à quelle heure et où, car le site du Hellfest est quand même grand. Mon seul regret est de ne pas avoir pu voir In Flames le dimanche à cause d’un problème de santé.

Le dernier festival que j’ai fait, c’est le Download cette année. J’ai tout entendu sur ce festival avant de m’y rendre. Il est particulièrement décrié par les fans du Hellfest. Je trouve ça dommage. Je suis d’accord avec pas mal de critiques, en particulier concernant les prix des boissons et de la bouffe qui sont assez exorbitants (sauf la friterie qui fait des portions de fous et est dans les prix les plus bas du festival). Mais ensuite, je trouve intéressant qu’il y ait plusieurs festivals autour de l’univers Rock/Metal. Tout d’abord, parce que ça permet à plus de gens d’y aller, et c’est pas un petit détail. Et puis, ça multiplie les plaisirs ! Certains groupes participaient au Hellfest et au Download si je ne m’abuse, alors ceux qui ne pouvaient pas aller au Hellfest étaient contents et vice versa. Niveau ambiance, je l’ai trouvé bien sympa. Il y avait moins de monde qu’au Hellfest ce qui permettait de se rapprocher des scènes en particulier sur les Main. Le village n’avait rien à voir mais il ne faut pas oublier que ce festival est jeune en France et qu’il va lui falloir un peu de temps pour se perfectionner. C’est d’ailleurs une valeur sûre dans d’autres pays comme l’Angleterre si je ne m’abuse. Passé le côté « marque », j’ai vraiment profité des groupes que j’ai vu. Eluveitie, Ghost, Ozzy Osbourne, Hollywood Undead, Marilyn Manson, Foo Fighters, Guns N Roses, Ultra Vomit et j’en passe. Bref, je me suis régalée. C’était le premier gros festival de V. et c’était super de le faire sur ce festival. Petit conseil si vous y allez, préparez-vous à marcher une plombe avant d’arriver à l’entrée du festival. C’est un des gros défauts pour entrer comme pour sortir, il faut marcher des plombes. Petite anecdote, le soir à la sortie, vous trouverez deux personnes déguisées en policier (un mec et une nana) qui régulent le flux de personnes sur le rond-point et les navettes. J’ai trouvé cette idée géniale et ils m’auront bien fait rigoler en fin de soirée avant de rentrer.

Avec qui ?

J’ai envie de dire, avec qui vous voulez ! Pour moi, la musique c’est familial. Je m’explique, la musique est le centre d’intérêt qui me lie de manière assez privilégié avec mon père en particulier. Il m’a transmis cet amour de la musique mais aussi une grande partie de ses goûts musicaux. Donc quand je pars en festival, c’est souvent avec lui, ma mère, mes soeurs enfin, avec toute la smala quoi.

Pour Rock en Stock, c’était vraiment une institution familiale. On y allait tous les cinq et je retrouvais mes potes sur place généralement. C’est vraiment des supers souvenirs.

Pour le Het Lindeboom, je l’ai fait avec mon copain de l’époque car il était originaire de Dunkerque et que c’était donc, pas très loin de chez lui. C’est pas mal non plus de faire un festival avec son/sa copain/copine. C’est une sortie plutôt sympa surtout si vous partagez les mêmes goûts musicaux.

Pour le Main Square, j’y suis allée avec ma mère. Avant cela, j’avais surtout fait des concerts toute seule avec mon père donc c’était pas mal de changer de partenaire de concert. Surtout que mes parents n’ont pas forcément les mêmes goûts.

Pour le Hellfest, c’était un moment père et fille et c’était de la pure folie. J’adore ces moments privilégiés. Par le passé, j’en ai pas forcément eu beaucoup donc les festivals c’est toujours un moyen pour nous amuser et déterminer qui est le plus gamin de nous deux.

Pour le Download, j’étais avec V., mes parents, mon oncle, sa compagne et le fils de cette dernière. Sur place, j’ai également croisé une copine et on a rejoint des copains qui étaient présents que le samedi. Autant dire que c’était aussi familiale qu’entre amis et que c’est pas plus mal.

Où dormir ?

Alors, pour ma part, j’ai jamais fait de camping de festival pour diverses raisons. Tout d’abord, parce que j’ai quelques petits soucis avec mes papattes et si je dors pas correctement/si je repose pas mes jambes, ça peut mal se passer un peu comme au Hellfest. Ensuite, j’ai fait quasi tous mes festivals avec mes parents ou mon père et mon père est une princesse « bien trop vieux pour ces conneries de campings » selon ses propres dires. Donc, j’ai toujours trouvé une solution soit en dormant chez de la famille comme pour le Download, à l’hôtel pas trop loin pour le Hellfest ou en faisant les allers et retours entre chez moi et le festival pour Rock en Stock.

Après, chacun fait ce qu’il veut et ce qui lui plaît. J’ai eu des échos assez mitigés sur le camping en festival. Je connais des gens qui ont adoré, d’autres qui ont bien aimé mais qui ont arrêté parce que faut dormir un peu quand même et d’autres qui l’ont très mal vécu car ils ont pas eu beaucoup de chance (tente visitée, trouvailles plus que douteuses et autres joies de la vie en communauté). Donc pour le Hellfest de 2019, je sais pas encore ce qu’on va faire avec V., si on va au camping ou si on essaie d’aller chez l’habitant ou à l’hôtel pour pouvoir se reposer et récupérer un peu chaque nuit. Affaire à suivre…

A l’heure pas à l’heure ?

Alors, j’ai comme l’impression que les gros festivals sont plus facilement à l’heure que les petits. Celui qui m’avait le plus impressionné c’était le Hellfest. On ne rigole pas avec les horaires à Clisson. Si on est programmé à 17h00, on commence à 17h00 pas à 16h59 ou 17h01. J’avais jamais vu une telle ponctualité. Ceci démontre que l’orga’ derrière ce festival est plutôt monstre. Au Download, c’était un peu pareil, les concerts commençaient et finissaient à l’heure (deux exceptions : Perturbator qui a fini bien plus tard qu’annonçait et Guns’N’Roses qui ont commencé avec 30 minutes de retard). Pour les petits festivals c’est un peu plus aléatoire. Je me souviens d’édition de Rock en Stock où il y avait pas mal de retard sur certains groupes. Mais ça fait partie du jeu j’ai envie de dire et puis des fois, c’est pas si mal d’attendre, ça fait monter la pression et les attentes.

Alors voilà, si je devais conclure ce loooong article sur les festivals, ça serait par un truc comme : foncez et éclatez-vous. Les festivals, c’est vraiment un bon moyen de découvrir des groupes, de parler et partager avec de parfaits inconnus que vous reverrez sûrement jamais, de rire, d’être émerveillé et de reprendre votre semaine de boulot crevé mais avec des décibels plein les oreilles.

Seul ou accompagné, le principal c’est de profiter et de s’amuser !

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